Une autre histoire de l’Europe


Union EuropéenneÀ l’approche des élections parlementaires de l’Union Européenne (eh non pas de l’Europe)[*] qui doient avoir lieu le dimanche 25 mai 2014, toutes les chaînes de télévisions rivalisent d’imaginations pour tenter de nous faire rêver d’une « Europe » qui est devenue un véritable cauchemar pour les populations qui subissent depuis plusieurs années, les conséquences d’une union de pays n’ayant ni la même culture, ni le même système économique, ni le même niveau de développement.

L’Émission de David Pujadas du 15 mai dernier sur l’euro « L’euro, et maintenant », débat qui a suivit le reportage sur la création de la monnaie unique mais sans y faire mention des différents problèmes survenus, a été le théâtre d’une véritable opération de propagande qui a fait bondir l’économiste Jacques Sapir sur son blog et sans doute également les téléspectateurs férus de politique. Pas moins de 3 économistes pro-euro pour 2 économistes anti-euros ont participé au débat du présentateur vedette des émissions politiques de France 2.

Déjà en 1992, lors de la loi constitutionnelle sur le traité de Maastricht décidé en 1991, Philippe Séguin mettait en évidence l’impossibilité pour des gouvernants et des députés de voter des lois de transferts de responsabilités sans en référer aux peuples souverains seuls habilités à décider de son destin «Ce que le peuple à fait, seul le peuple peut le défaire » disait-il en substance en se référant à la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789.

Maastricht a été voté par une majorité de français lors du référendum qui s’en est suivi mais le peuple savait-il ce qui était en train de se préparer ? Avait-il conscience des implications qu’auraient ce traité dans leur vie ? Avait-il suffisamment d’éléments de connaissances pour mesurer l’impacte de ce traiter ? Rien n’est moins sûr

Déjà Philippe Séguin disait en son temps à propos de l’Union Européenne :

seguin-europe

Fakirpresse est revenu sur la création de cette Union Européenne et y dévoile la complicité des milieux patronaux et financiers dans la rédaction des traités qui fondent cette union opaque où mise à part l’élection d’un parlement dont les pouvoirs sont restreints, le peuple n’y a aucun pouvoir. Pire encore, chaque fois qu’un peuple souhaite voter contre les intérêts de ceux qui défendent le texte soumis, la voix parlementaire est privilégiée et le peuple et ceux qui le défendent sont traités de populistes.


La CECA : Le ver dans le fruit par Fakir

« “Lobby” c’est encore trop doux : ça suppose que les forces économiques fassent pression, de l’extérieur. Or, elles guident les institutions de l’intérieur. » On a interviouvé Geoffrey Geuens, maître de conférences à l’Université de Liège. Au fil de son récit, on a finalement décidé de raconter une autre histoire de l’Europe : celle des financiers, des administrateurs et des industriels. À l’oeuvre dès la création du projet en 1952, avec la CECA, ils sont “le ver dans le fruit”.


La CEE : Les “pères fondateurs” au service des banquiers par Fakir

« “Lobby” c’est encore trop doux : ça suppose que les forces économiques fassent pression, de l’extérieur. Or, elles guident les institutions de l’intérieur. » On a interviouvé Geoffrey Geuens, maître de conférences à l’Université de Liège. Au fil de son récit, on a finalement décidé de raconter une autre histoire de l’Europe : celle des financiers, des administrateurs et des industriels. Avec le CEE, c’est un véritable marché commun pour le capital et une barrière contre le communisme qui est mise en place.


Maastricht, les patrons aux commandes par Fakir

« “Lobby” c’est encore trop doux : ça suppose que les forces économiques fassent pression, de l’extérieur. Or, elles guident les institutions de l’intérieur. » On a interviouvé Geoffrey Geuens, maître de conférences à l’Université de Liège. Au fil de son récit, on a finalement décidé de raconter une autre histoire de l’Europe : celle des financiers, des administrateurs et des industriels. Rien d’étonnant, dès lors, que le Maastricht de Delors soit tout droit sorti du lobby des patrons européens.


La constitution : L’oligarchie financière rédige le texte par Fakir

« “Lobby” c’est encore trop doux : ça suppose que les forces économiques fassent pression, de l’extérieur. Or, elles guident les institutions de l’intérieur. » On a interviouvé Geoffrey Geuens, maître de conférences à l’Université de Liège. Au fil de son récit, on a finalement décidé de raconter une autre histoire de l’Europe : celle des financiers, des administrateurs et des industriels. En 2005, ce n’est ni plus ni moins que toute l’oligarchie financière qui rédige et porte le projet du traité constitutionnel.

Pour finir cette missive, il est bon de revisionner la vidéo de la déclaration de Philippe Séguin en 1992, aux députés et sénateurs réunis en congrès (par le biais de l’exception d’irrecevabilité en application de l’article 91, alinéa 4, du règlement, concernant le transferts de compétences nécessaires à l’établissement de l’Union politique économique et monétaire européenne) pour se souvenir des prophéties dont-il fait mention et qui sont aujourd’hui une réalité.

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[*] L’Europe est un continent rassemblant tous les pays qui s’y trouve.
L’Union Européenne est un rassemblement de pays d’Europe ayant décidé de partager des lois, des idées, des valeurs communes (politique, lois, monnaies)

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