Ne vivons plus comme des esclaves


La grèceDu fin fond d’une Grèce plongée dans une crise économique majeur depuis que la phynance ayant prêtée de l’argent à celle ci pour financer ses infrastructures est venu réclamer son dût avec les intérêts et que le pays ne pouvant payer s’est vue contraindre par une troïka composée de la commission européenne, la banque centrale et le fond monétaire international à une réduction drastique des salaires de ses fonctionnaires, de son administration en échange d’une aide financière censée l’aider mais qui a fini par faire sombrer l’économie et appauvrir ses habitants, que les grecques lessivés par des années d’austérités, tels les argentins et leur «Que se vayan todos» (qu’ils s’en aillent tous) crièrent « Na mi zisoumé san douli » (Ne vivons plus comme des esclaves).

En utilisant la simple caméra de son appareil photo, Yannis Youlountas a mit en image un film sur la Grèce tel qu’on ne le verra jamais sur les écrans de télévision, qui ne passera jamais au Festival de Canne, ne recevra jamais aucun prix d’un festival du film quel qu’en soit le lieu et qui loin du monde des paillettes, des starlettes, montre le visage d’une société d’un pays détruit par la phynance, de ses habitants ayant vue leur niveau de vie baisser drastiquement vivant dans un état de pauvreté intolérable.

C’est l’histoire de la vie des grecques qui est proposé dans le film  « Ne vivons plus comme des esclaves » d’une durée de 84 minutes que vous trouverez ci-dessous, suivie d’un débat sur la situation en Grèce.


Ne vivons plus comme des ésclaves par Parisi Athina

Venu des catacombes grecques de l’Europe, un murmure traverse le continent dévasté : « Ne vivons plus comme des esclaves » (prononcer « Na mi zisoumé san douli » en grec). Sur les murs des villes et sur les rochers des campagnes, sur les panneaux publicitaires vides ou détournés, dans les journaux alternatifs et sur les radios rebelles, dans les lieux d’occupation et d’autogestion qui se multiplient, tel est le slogan que la résistance grecque diffuse, jour après jour, et nous invite à reprendre en chœur sur les mélodies de ce film à ses côtés. Un grand bol d’air frais, d’enthousiasme et d’utopies en marche, venu de la mer Égée.

Après une projection organisé dans les locaux du collectif Attac-France, Thomas Coutrot qui est par ailleurs un économiste membre des économistes atterrés participe à un débat sur la situation grecque :

Pour retrouver les vidéos ainsi qu’une quantité importante d’informations et de vidéos sur le sujet, allez visiter le site du film « Ne vivons plus comme des esclaves »

, ,

  1. Pas encore de commentaire.
(ne sera pas publié)