Caroline de Haas : le féminisme ou l’anti-mec


Lors de l’émission de Médiapart « Objections » qui permet à des personnalités du monde politique s’étant fait remarquer durant la/les semaines écoulées pour leurs prises de position, c’est Caroline de Haas, féministe pure jus, fondatrice de cette organisation intégriste pro-féministe « Osez le féminisme », ex-conseillère de la ministre des droits de femmes Naja Vallaud Belkacem et auteur dans l’ombre de la récente loi anti-mec faisant du client des prostitués les odieux bourreaux machistes à amener devant les tribunaux, qui est à l’honneur de ce nouveau rendez-vous.

Cette entretien, visiblement très compatissant vis-à-vis de l’interlocutrice et notamment vis-à-vis du féminisme, à d’abord débuté sur les raisons qui ont poussé cette dernière à quitter ce parti politique dont-elle était entrée il y a 13 ans et qui est sans doute l’investigatrice de nombreuses lois anti-mec votées depuis ces dernières années et surtout la création du nouveau ministère plébiscité par François Hollande « Le ministère des droits des femmes », ministère sexiste s’intéressant en exclusivité au droit d’un sexe faisant de l’autre sexe soit des partenaires, s’ils sont entièrement d’accord avec les revendications de ces derniers, soit des odieux machistes à mater, à faire taire lorsqu’il s’agit d’opposants.

Émission « Objection » diffusé par Médiapart le 9 mai 2014


Caroline de Haas : après la rose, le féminisme… par Mediapart

Membre du Parti socialiste pendant treize ans, ancienne conseillère de Najat Vallaud-Belkacem, fondatrice du mouvement “Osez le féminisme”, Caroline de Haas est cette semaine l’invitée d’Objections, l’entretien de Mediapart. Avec ses partenaires, les “Féministes pour une Europe solidaire”, elle présente partout en France des listes aux élections européennes. Des listes paritaires.

Sur la première question de Hubert Huertas qui semble d’ailleurs très engagée dans le féminisme et où pour d’autres sujets on y verrait une collusion entre le journaliste et la personne invité, le présentateur s’interroge sur la « réduction» du féminisme

Or, il est clair que le féminisme s’intéresse non pas à la société dans son ensemble mais bien aux femmes et plutôt à certaines femmes qui veulent une société qui soit à leurs images. D’ailleurs, son interlocutrice n’a pas manqué de le souligner en disant que le mouvement féministe s’intéressait avant tout aux femmes qui partagent les mêmes idéologies (8:40).

Plus encore, elle n’a pas manqué de faire un parallèle entre le «féminisme» et les questions qui appellent l’Europe (mais qui sont en réalité que de l’Union Européenne), faisant de tous les problèmes de la société une question féministe (un peu comme dans Madame et servie, où Tony Michelli réduisait la vie au football ou encore dans notre belle-famille, Franck réduisait la vie à un champ de construction)

Madame Haas fait donc avec le féminisme, la femme championne toutes catégories des sexes opprimés. Celle qui prétend vouloir combattre le sexisme, ne se gêne pas à l’utiliser à ses propres fins, «l’austérité touche principalement les femmes» a-t-elle suggéré sans que cela ne pose un problème aux deux journalistes présents.

S’indignant que des politiques de suppressions du droit à l’avortement et qui est pour elle, le droit d’une femme à utiliser de son corps, pensant que «l’Europe» est trop «machiste» à son gout et souhaitant mettre le féminisme au coeur de la politique de l’union européenne, elle a créé ce parti féministe.

Elle oublie que lors de sa présence en tant que conseillère de la ministre des droits des femmes, elle a compliqué ou empêché d’autres femmes à disposer de leurs corps en s’offrant comme prostitué afin de récolter de l’argent, Madame Haas a une conception toute personnelle de la « femme à disposer de son corps » et des peuples à disposer de leur législation car elle souhaite imposer ses dictats à tous les autres pays via l’union européenne.

Je souligne en effet que l’IVG qui a été ouvert par Madame Veil, n’a pas été fait pour que des femmes « disposent de leur corps » mais pour répondre à des problèmes de grossesses non désirées ce qui n’est pas du tout la même chose, il ne s’agit pas de disposer de son corps un peu comme une femme qui serait «embêtée» de voir son ventre gonfler mais de femme étant enceinte trop tôt, de fille ayant été violé etc…

L’IVG qui est une bonne chose au demeurant, c’est tout de même la mise à mort d’un embryon et donc d’une vie future et n’est pas de l’ordre du «disposer de son corps » comme jadis, le père avait le droit de vie et de mort sur ses enfants, temps heureusement révolus

À 9:14 on arrive aux questions sérieuses (même si les questions précédentes l’étaient également) dans le sens où on attaque de front ce qui fait l’existence même de ce mouvement.

► « le nombre de femmes en augmentation à assemblée même si elle reste minoritaire » explique le journaliste, faut-il élire des gens parce qu’elles sont des femmes ou simplement pour les idées qu’elles incarnent, faute alors aux peuples de ne pas élire des femmes… Le peuple serait-il sexiste ?
► « Un esprit “machiste” qui demeure relevé dans le “machoscope” de Mediapart », raconte le journaliste et il est question de la vidéo de ce député qui avait lancé des cris d’oiseaux durant l’élocution de la ministre d’écologie les verts qui, au lieu de prendre cela comme la réaction d’un député pas très malin, y a vue un comportement sexiste et machiste vis-à-vis d’elle : une femme sifflerait un homme, ce serait un comportement stupide, par contre le contraire c’est du machisme. Les réactions ne se fièrent pas attendre, un tollé dans hémicycle puis prise de parole du président qui a cru bon d’infliger une sanction au député en question. Les députés femmes de gauche sont arrivées le lendemain avec 15 minutes de retard en guise de protestation.
Le député a été sanctionné pour son geste mais les femmes députés n’ont pas été sanctionnées, pour leur retard qui a perturbé la séance.
Les féministes ont montré leur véritable visage, les gestapos de la gent masculine.

Voici l’objet du délit :

Pour Madame de Haas qui a constaté que les propos contre les femmes sont beaucoup moins présents depuis ces 5 à 10 dernières années, elle s’en félicite mais souhaite aller plus loin car, dit-elle, « le niveau d’intolérance n’est pas suffisamment élevé. Les  gens ont le droit de penser certaines choses mais en aucun cas le droit de les dire ou se permettre de les dire ».

Le problème d’une telle pensée est que des femmes garces qui aiment s’attaquer à des hommes fragiles auront là, grâce à ce féminisme, tout le loisir de psalmodier sur les hommes fragiles, de leur cracher dessus comme des chiens sans que ceux-ci ne puissent rien dire

C’est le vrai visage du féminisme.

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